LexBase | Levée de fonds rapide de start-up : attention au clé en main !
Levée de fonds rapide de start-up : attention au clé en main !
La vie d’une start-up, qui plus est en phase d’amorçage, nécessite de la souplesse. L’une des étapes de son évolution est, sauf exception, la levée de fonds. La première d’entre elles (le pré-seed ou le seed) a souvent lieu par l’investissement de personnes physiques «business angels». Lorsqu’à l’issue d’échanges sur le projet, les fondateurs tombent d’accord avec un investisseur, la rapidité du processus est alors essentielle.
A cette fin, la pratique a souvent recours, et les fondateurs en ayant vent en sont demandeurs, au BSA (bon de souscription autonome) dit «AIR» (accord d’investissement rapide), instrument clé en main conçu par l’incubateur The Family -s’inspirant de l’outre-Atlantique «Simple Agreement for Future Equity» d’Ycombinator- permettant d’obtenir un financement rapide en repoussant à plus tard certaines phases requises lors d’un investissement classique en capital, notamment la question de valorisation de la société et les discussions relatives au pacte d’associés. Cet instrument a l’avantage d’être clé en mains, désormais réputé sur le marché et disponible en open source. Il ne va toutefois pas sans poser certains inconvénients et n’est par ailleurs pas exclusif.
Lisez la suite de cet article, rédigé par Wyssam Mansour, Avocat à la cour, pour l’Edition n°591 du 18/04/2019 de LexBase :